La recherche-action
Le volet recherche action de la démarche Habitat et sobriété foncière vise à l'émergence de solutions innovantes pour répondre aux besoins du territoire et aspirations des ménages en termes de logement dans le contexte d'un impératif de sobriété foncière.
Sur ce volet, la Multipole est accompagnée par le cabinet de conseil MENSIA qui apporte une expertise méthodologique sur la structuration de la démarche et des temps d'échanges, tire les enseignements des expérimentations des projets pilotes et propose des pistes de réflexion sur les suites à donner.
Parmi les communes candidates à l'appel à manifestation d'intérêt en 2022, sept ont été choisies pour devenir projets pilotes, c'est-à-dire terrain d'étude pour cette recherche-action : Bruley, Chavigny, Frouard, Goviller, Mattexey, Remenoville et Tramont-Emy.
Nota : En ce qui concerne Remenoville et Mattexey, il a été décidé début 2024 de porter l'expérimentation à l'échelle intercommunale de la Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle dans le cadre de l'élaboration du plan local d'urbanisme intercommunal en partenariat avec leur assistance à maîtrise d'ouvrage Meurthe-et-Moselle Développement. Il s'agit d'explorer les liens potentiels entre la reconquête opérationnelle de bâti vacant et la planification.
L'accompagnement
Le suivi des projets pilotes permet aux communes concernées de bénéficier d'un accompagnement à la mise en oeuvre de leurs projets mais l'objectif de la recherche-action est pour la Multipole l'émergence de solutions réplicables ailleurs sur le territoire.
Les premiers enseignements de la recherche-action
La première période d'activité de la cellule d'appui et les premiers enseignements de la recherche-action permettent d'identifier des difficultés importantes au portage d'opérations de logement en secteur détendus, a fortiori en réhabilitation. Les acteurs privés de la promotion et les bailleurs sociaux ne souhaitent ou ne peuvent pas intervenir dans ces territoires où la taille des opérations n'est pas adaptée à leurs modèles d'intervention et ne permet pas de dégager des recettes suffisantes pour les rendre rentables voire seulement équilibrées. Lorsque l'envergure des travaux est trop importante pour un particulier, les communes souhaitant maintenir, diversifier ou augmenter leur offre en logement par des opérations de réhabilitation n'ont souvent que le portage communal comme dernière possibilité, sans pour autant qu'elle soit toujours envisageable ou souhaitable.
Chantier en cours
Les premiers enseignements de la recherche-action
La première période d'activité de la cellule d'appui et les premiers enseignements de la recherche-action permettent d'identifier des difficultés importantes au portage d'opérations de logement en secteur détendus, a fortiori en réhabilitation. Les acteurs privés de la promotion et les bailleurs sociaux ne souhaitent ou ne peuvent pas intervenir dans ces territoires où la taille des opérations n'est pas adaptée à leurs modèles d'intervention et ne permet pas de dégager des recettes suffisantes pour les rendre rentables voire seulement équilibrées. Lorsque l'envergure des travaux est trop importante pour un particulier, les communes souhaitant maintenir, diversifier ou augmenter leur offre en logement par des opérations de réhabilitation n'ont souvent que le portage communal comme dernière possibilité, sans pour autant qu'elle soit toujours envisageable ou souhaitable.
Chantier en cours
Un des axes forts de la recherche-action est donc aujourd'hui l'étude de la pertinence et de l'opportunité de la création de nouvelles solutions de portage d'opération de logement en secteur détendu. Pour ce faire, des ateliers ont été organisés avec les acteurs du logements (bailleurs, aménageurs, promoteurs) et les acteurs locaux de l'aménagement du territoire (Région, EPGE, Département, DDT54, CAUE 54, etc.).
Partenariats avec l'enseignement supérieur dans le cadre de la démarche habitat et sobriété foncière